Dans une chronique de juin 2012 ("L'implantation d'un diagnostic erroné de maladie d'Alzheimer dans l'esprit d'une personne", lien), nous avions déjà abordé la question des erreurs de diagnostic, dont nous suspections qu'elles étaient en grand nombre.
Les médias en diffusent largement depuis hier un autre exemple, avec les conséquences catastrophiques qui ont découlé de cette annonce erronée.
La personne dont on parle de façon répétée dans les médias a reçu le diagnostic de "maladie d'Alzheimer" alors qu'elle était dans la quarantaine. Elle se décrit comme ayant à l'époque de brèves pertes de mémoire et des vertiges, et comme étant fortement déprimée par ces problèmes. Elle mentionne également avoir eu, parmi ses antécédents, plusieurs traumatismes crâniens. C'est en voyant que ses problèmes ne s'aggravaient pas que son médecin a mis le diagnostic en question, mais que de souffrances inutiles dans l'intervalle, pour la personne et son épouse (voir l'article du Républicain Lorrain [lien] et écouter aussi le journal Inter Soir de France Inter, qui rapporte l'histoire et diffuse la réaction très appropriée de la Dre Marie-Laure Alby, médecin généraliste parisienne [lien] ).
Plus que jamais, il importe de défendre une conception scientifique humaniste du vieillissement cérébral et cognitif, qui en assume toute la complexité et les nuances !