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A propos des auteurs

  • Martial Van der Linden est docteur en psychologie, professeur honoraire de neuropsychologie et psychopathologie aux Universités de Genève et de Liège. Une partie de ses travaux est consacrée aux effets du vieillissement sur le fonctionnement dans la vie quotidienne, et ce, dans une perspective plurifactorielle et intégrative.
  • Anne-Claude Juillerat Van der Linden est docteure en psychologie, chargée de cours à l'Université de Genève et psychologue clinicienne spécialisée en neuropsychologie. Après 20 ans en tant que responsable à la Consultation mémoire des Hôpitaux universitaires de Genève, elle a créé et dirige la consultation "Vieillir et bien vivre" à la maison de santé Cité Générations.
  • Tous deux ont fondé en 2009 une association du nom de VIVA (Valoriser et intégrer pour vieillir autrement), qui promeut à l'échelle locale des mesures de prévention du vieillissement cérébral problématique.

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 15:44

Voici quelques extraits (traduits de l'anglais par nos soins) d'un article* qui vient de paraître dans la revue "Alzheimer's & Dementia". Cet article a été co-écrit par un professeur d'épidémiologie en santé publique (Lewis H. Kuller) et un professeur de neurologie (Oscar L. Lopez) de l'Université de Pittsburgh; il apporte un témoignage supplémentaire de la diversité des facteurs - essentiellement liés à l'âge - qui mènent aux troubles cognitifs chez les personnes âgées, même si les auteurs n'en tirent pas (encore ?) nécessairement toutes les implications sur le plan des concepts et de leurs recherches.


[...] "Un nombre croissant de données montrent qu'il n'existe pas de pathologie isolée liée à la démence du grand âge, mais plutôt une combinaison de problèmes vasculaires, d'atrophie cérébrale globale, de modifications cérébrales focalisées, de dépôts amyloïdes, de dégénérescences neurofibrillaires, etc. De plus, la prévalence de la démence est extraordinairement élevée dans les groupes de personnes les plus âgées. Dans l'étude longitudinale "Cardiovascular Health Cognition Study", environ 90% des participants de plus de 95 ans ont une démence. Un pourcentage élevé de personnes âgées, même celles classées comme normales, ont probablement des dépôts amyloïdes dans le cerveau - identifiés sur base d'un examen en tomographie à émission de positons.

 

La question technique est dès lors de savoir si la démence du grand âge est réellement une maladie en tant que telle ou si elle est fonction du vieillissement cérébral. Une deuxième question est de déterminer dans quelle mesure le vieillissement cérébral est étroitement lié à des mesures du vieillissement systémique. [...]

 

L'incapacité de trouver des agents étiologiques spécifiques peut être due au fait que le déterminant important de la démence du grand âge est un processus relié au vieillissement et pas nécessairement à des facteurs étiologiques spécifiques à la démence. Si cette hypothèse est correcte, alors la prévention (ou la capacité à différer l'installation d'une démence) doit se focaliser sur le ralentissement du processus de vieillissement."

 

kuller

 

 

 

 Prof. Lewis H. Kuller

 

 

 

 

lopez

 

 

 

 Prof. Oscar L. Lopez

 

 

 

 

* Kuller, L.H., & Lopez, O.L. (2010). Commentary on "Developing a national strategy to prevent dementia: Leon Thal Symposium 2009.’’ Is dementia among older individuals 75+ a unique disease? Alzheimer's & Dementia, 6, 142-144.

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